Présentation
Le village de Cazilhac se situe à la confluence de l'Hérault et de la Vis. Surplombé par le Massif de la Séranne, il est réputé pour son riche patrimoine hydraulique et son passé industriel.
Partez à la découverte de ses meuses et canaux, qui ont alimenté les filatures, fontaines et moulins de la ville voisine de Ganges.
Le nom de Cazilhac a évolué au cours des siècles.
Du latin Casialacum (la terre de Cassius), c'est sous ce nom que l'on trouve la première mention du site, dans un cartulaire de l'abbaye de Gellone. Le lieu est depuis longtemps un relais entre Aganticum (Ganges) et les autres bourgs à proximité. C'est une place forte, dominant plusieurs hectares de terres fertiles irrigables, favorables aux cultures de la vigne, de l'olivier ou encore des céréales. L'élevage ovin occupe également une place importante dans l'économie locale.
Comme les bourgs voisins, Cazilhac subira les troubles liés aux Guerres de Religion (XVIème-XVIlème siècle).
Ce n'est qu'au XVIllème siècle que Cassillac prendra sa forme actuelle de Cazilhac. A cette époque, la production de laine locale servant à créer de grosses toiles vit de plein fouet la concurrence des cités drapières de Lodève et Clermont-L'Hérault. Le village se lance alors peu à peu dans une reconversion à la sériciculture et au travail du coton. Des centaines de mûriers sont plantés et Ganges devient au début du XIXème siècle la capitale française du Bas de Soie de Luxe.
Quatre usines vont s'installer sur la commune de Cazilhac, employant jusqu'à 250 ouvriers. Entre 1842 et 1880, c'est l'âge d'or économique de Cazilhac : ses habitants sont cultivateurs, vignerons, charbonniers, ouvriers. Cette prospérité prend fin suite aux maladies qui affectent les vers à soie et la concurrence des nouvelles fibres synthétiques.
De nombreux sentiers de randonnée parcourent la commune, les plus sportifs aimeront la montée vers le sommet de la Séranne, offrant un point de vue imprenable sur les alentours et un point d'envol des parapentistes.
